Abstract
Bien que l’urbanisation de l’ex-URSS représente une expérience historique unique, cet article questionne la possibilité de distinguer la part des processus généraux de croissance des villes, de leur localisation et de leur spécialisation, de la part des processus particuliers liés à la taille et à l’organisation politique du territoire et de la part des processus singuliers ne pouvant s’expliquer en dehors de la connaissance des événements ayant affecté les villes analysées. En recourant à plusieurs niveaux et différents types de modèles, nous identifions le résidu (ce qui « résiste à la modélisation ») aux évolutions singulières à l’Union soviétique et à l’histoire locale des villes. Pour cela, nous avons produit une base de données urbaines harmonisées et ajusté des modèles hiérarchiques, spatiaux et statistiques à ces données historiques pour conclure à une hiérarchisation relativement banale des villes soviétiques, une distribution spatiale de pays vastes (accentuée par l’extraction de ressources du sous-sol) et des trajectoires singulières.
Translated title of the contribution | How to estimate the singularity of (post-)Soviet cities ? |
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Original language | French |
Pages (from-to) | 5-32 |
Number of pages | 28 |
Journal | Revue d'économie régionale et urbaine |
Volume | 2017 |
Issue number | 1 |
Publication status | Published - 2017 |
Externally published | Yes |
Keywords
- cities
- models
- singularity
- Soviet Union
- urbanisation